S'investir dans la santé des organisations, c'est prendre soin des gens et de l'environnement dans lequel ils évoluent.

On a longtemps pensé qu’il était possible de repousser les limites de la nature humaine pour l’amener à ce qu’elle s’adapte aux besoins d’un marché ou d’objectifs de performance. 

Nous avons aussi cru que d’encourager le mieux-faire par le mépris et l’humiliation était un bon motivateur pour se dépasser.

Tout comme nous avons pensé que nous pourrions arriver à contrôler la nature en priorisant nos besoins malheureusement de plus en plus insatiables, à notre grand détriment.

Nous avons fait erreur dans ces trois cas.

Nous devons concéder au fait que nous sommes tous interdépendants des choix et des erreurs que nous faisons individuellement et collectivement.

Mais nous sommes aussi interdépendants de notre mieux-être, de notre mieux-faire, de notre mieux-vivre à l’école, au travail, en famille et en société.

En ce sens, nous avons deux choix:

Faire foi d’indifférence ou devenir acteur.

La santé des organisations insuffle
le désir de réussir ENSEMBLE
mais aussi celui de mieux vivre ENSEMBLE.

La santé des organisations partout ? Bien sûr!

Au travail ...

Avoir mis de l’avant le bien-être au travail comme objectif principal, avant de revisiter la notion du travail fut une erreur stratégique d’importance. Ceci a eu pour effet de créer des attentes irréalistes des employeurs mais aussi de la part des salariés, ce qui qui n’a fait que creuser le sillon des incompréhensions devenues déceptions.

Le travail apporte nécessairement des contraintes à ses heures et notre équilibre repose dans l’acceptation de ce principe.  Le mieux-faire d’abord génère la durabilité des actions; un vrai incitatif à l’innovation, à une meilleure conscience des pratiques, et à un vrai pouvoir d’amélioration de l’organisation du travail.  Ainsi le mieux-être vient par la suite, tout naturellement.

A l’école ...

L’école vit des heures douloureuses et avec une histoire qui se distance de plus en plus des aspirations qu’elle semble vouloir insuffler, de ce que les enseignants ont envie et besoin, un exercice profond de réflexion et de concertation doit se faire.  Quelle culture de l’école voulons-nous ? Sur une simple notion telle que la vision de l’échec et de la réussite qui est un marqueur fort, doit questionner nos résistances à faire bouger les curseurs sur ce point.  Surtout que ceci a instrumentalisé la notion du mérite comme moyen de triage, mais aussi comme moyen d’exclusion. 

Remettre l’enfant au centre de toutes les préoccupations, est une valeur fondamentale de la santé des organisations parce qu’il est plus important qu’il réussisse à se découvrir et faire ce qu’il aime dans un environnement qui correspond au désir d’apprendre de manière sereine, ce qui est largement plus essentiel qu’à rassurer de manière sous-jacente un système pourtant à bout de souffle.

L’école ne peut se contenter d’affirmer ce qu’elle ne veut pas, mais elle doit « DEVENIR » en développant sa culture en fonction de ce qu’elle veut.

En société ...

Nous oublions facilement l’Histoire lorsque nous éprouvons de la peur et de l’insécurité. Si nos réflexes tendent à nous refermer sur soi, nous transgressons souvent en condamnant les autres pour ce qu’ils font ou ne font pas assez.  Nous oublions que nous sommes tous porteurs et acteurs, même dans l’inaction nous prenons position.  Nous avons une responsabilité individuelle et collective face au monde de demain et en devenir.  aucune civilisation qu’elle quelle soit, n’a pu évoluer durablement à promouvoir la haine, l’exclusion ou encore le jugement des différences voire le non-respect des uns et des autres.  AUCUNE.

La santé des organisations travaille avec les communautés en mettant à leur disposition les outils qui pourront préparer le monde de demain en fonction d’un mieux-vivre ENSEMBLE. Son meilleur outil ?  La charte des valeurs et principes.  

Chaque milieu peut choisir ce qu'il veut "Devenir"

Le faire, c'est investir dans l’évolution
de sa culture organisationnelle