Créer un modèle de gestion, c'est une chose.
Le rendre crédible, c'est vraiment une autre affaire.
Une des premières attitudes rencontrée à l’annonce de l’aboutissement de mois voire d’années de consécration à un projet comme celui de la santé des organisations, se limite souvent à des félicitations spontanées, sincères oui, mais comme une petite tape dans le dos qui dit « bravo! Bel effort! » se cache un sourire presque frondeur qui dit « bonne chance ».
A contre-courant...en plus
En sa défaveur, la santé des organisations non seulement n’est pas une startup, ni le business de futurs cabinets conseils, mais tout à l’opposé, elle encourage le « slow motion »! Eh oui, faire le choix de faire face à une génération de bling bling qui veut flasher sa réussite, booster sa carrière, dans la mouvance du jobquitting, du burnout, en misant sur le branding et les performing process…De fait, la santé des organisations n’est pas dans cette destinée plutôt frivole mais cela ne veut pas dire qu’elle n’a aucun prestige à faire sa place et n’est pas crédible dans ce qu’elle est.
Le devoir de crédibilité
Peut-être qu’il est prétentieux de vouloir jouer dans la cour des grands, mais cette approche repose sur des notions éprouvées, des faits vécus, des données probantes. Et il faut bien s’avouer que malgré tous les investissements dans la qualité de vie au travail, le mal-être n’a jamais été aussi présent.
Les constats faits depuis 30-40 ans et encore d’actualité aujourd’hui, démontrent que les freins à une évolution saine et durable dans tous les milieux professionnels confondus et même ailleurs restent trop nombreux.